Yéti, Bigfoot, Sasquatch, Almasty, Orang-Pendek, Mi-go ou abominable homme des neiges… autant de noms qui désignent, à travers le monde, un hominidé sauvage encore inconnu de la science. Un animal mythique dont l’hypothétique existence a déjà fait couler beaucoup d’encre, de Tintin au Tibet aux travaux des cryptozoologues, en passant par les scenarii hollywoodiens, les récits d’explorateurs ou les témoignages de simples promeneurs. Il n’en reste pas moins que toutes les tentatives pour prouver l’existence du Yéti et de ses homologues ont jusqu’à présent échouées. Depuis des décennies maintenant, traces de pas, témoignages et autres photos ou vidéos plus ou moins sujets à caution, continuent d’entretenir et d’étoffer le mythe du Bigfoot et du Yéti. Pour autant, la communauté scientifique reste toujours divisée sur l’existence réelle de cette créature légendaire, qui demeure du domaine de la cryptozoologie. Mais peut-être plus pour très longtemps.
En effet, une société américaine DNA Diagnostics a publié, il y a quelques semaines, un communiqué sur les recherches de Melba S. Ketchum sur le Sasquatch. La scientifique et son équipe affirment avoir réussi à démontrer l’existence du Bigfoot en travaillant sur différents échantillons d’ADN. « Une équipe de scientifiques peut attester que leur étude d’ADN de cinq ans, actuellement en relecture, confirme l’existence d’une nouvelle espèce d’homininé hybride, couramment appelé ‘Bigfoot’ ou ‘Sasquatch’ vivant en Amérique du Nord »
. Il s’agirait, en fait, d’« un cousin de l’espèce humaine qui est apparu il y a environ 15.000 ans »
. Une apparition due à l’hybridation de deux espèces voisines, si on se réfère au communiqué :
« Nos données indiquent que le Sasquatch d’Amérique du Nord est une espèce hybride, le résultat d’un croisement entre un mâle d’une espèce inconnue d’homininé et d’une femelle Homo sapiens ».
En d’autres termes, ces études ADN démontreraient que Bigfoot serait apparu par hybridation, il y a 15.000 ans. Un hominidé inconnu de la science se serait accouplé avec une de nos ancêtres, Homo Sapiens et aurait alors donné naissance au premier Yeti…
Toutefois, à ce jour l’information reste à confirmer. En premier lieu, aucune publication de ces travaux n’a encore eu lieu, alors que celle-ci avait été annoncée pour la fin de l’année 2012 et Melba S. Ketchum refuse, jusqu’à présent, de s’exprimer sur ce sujet.
Par ailleurs, si le communiqué livre quelques éléments d’information quant aux méthodes employées par la vétérinaire et son équipe et qui auraient permis d’affirmer que le Yeti américain serait issu d’une telle hybridation, aucun élément relatif à la provenance ou à la qualité des échantillons d’ADN étudiés, n’a filtré… Difficile donc de savoir exactement ce qu’il en est.
Enfin, l’élément le plus surprenant et qui a fait réagir nombre de spécialistes du domaine, c’est la date supposée de cette hybridation, il y a 15.000 ans. Une date, somme toute très récente, alors que la plupart des cryptozoologues s’accordent à penser que si une telle hybridation a pu avoir lieu, elle serait antérieure de plusieurs milliers d’année au moins !
Lien vers cet article : Yéti land : l'animal mythique aura bientôt son parc d'attraction en Sibérie